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© Mutations : Désiré Domo     mercredi 10 août 2016 07:58     1356

Le boxeur a disposé de son adversaire hier par deux rounds contre un.

Première bonne nouvelle pour la Cameroon olympic team. Le boxeur camerounais Seyi Wilfried Ntsengue, logé dans la catégorie des -75 kg, est venu à bout hier de son adversaire, le colombien Jorge Vivas palacio, deux rounds à 1.

L’espoir était déjà fondé sur lui. Il fallait juste le confirmer à son public présent à Rio et surtout à ses compatriotes, dans l’attente d’une première victoire côté camerounais en terre brésilienne.  Sur les trois rounds, le porte-étendard s’accapare de deux, sans avoir peur de l’âge avancé (dix ans d’écart) de son rival. Au premier passage, le jeune pugiliste tient tête et en s’en sort avec un total de 29 points contre 28. De son retour de la pause, l’espoir de tout un peuple fait à nouveau confiance à sa pugnacité, à son punch et à son mental très élevé, et se sert comme à l’accoutumée de sa vitesse qui le conduira au même score que lors du premier round, 29 contre 28.

Le colombien Jorge Vivas, au troisième round ne lâche pas prise. Il se sert de quelques erreurs de l’espoir juvénile camerounais pour prendre le dessus 27 contre 30 dans l’ultime partie. Mais, il se fait tard. Il a déjà perdu les deux premiers rounds. Impossible de sortir victorieux. A l’unanimité du corps arbitral dirigé par le turc Aydin Emre, le Camerounais remporte le duel 2-1 face au Colombien et se qualifie pour le tour suivant.

Joint au téléphone, André Basile Kalong, secrétaire général (sg) à la Fédération camerounaise de boxe (Fecaboxe) est tout ému : «Très satisfait de la prestation de Seyi Wilfried qui ne m’a d’ailleurs pas surpris parce que vous savez, cet enfant est l’espoir de la boxe camerounaise et je crois qu’il a confirmé ce que nous attendions de lui. Moi je savais qu’il allait remporter son combat. Principalement, je l’attends à partir des quarts de finale », martelait le sg.

Satisfaction

Le boxeur camerounais vient ainsi redonner l’espoir aux Camerounais après les deux sorties bredouilles de l’équipe nationale de volleyball et surtout de l’élimination précoce de ses homologues simplice Fotsala et Hassan Ndam Njikam dans les catégories des 49 et 81 kg.